La Robe et le Palais : une institution bistronomique au cœur de Paris, revisitée avec modernité
Situé au cœur du quartier du Châtelet, à deux pas de l’ancien Palais de Justice, La Robe et le Palais est une adresse incontournable pour les amateurs de cuisine bistronomique. Depuis plus de 20 ans, ce restaurant parisien a su se faire une place grâce à sa cuisine de bistrot chaleureuse, rythmée par une carte des vins exceptionnelle de 800 références, en grande majorité des vins naturels.
Après avoir rouvert ses portes en début 2024 sous l’impulsion de son nouveau propriétaire, Pierre-Jean Couffon, La Robe et le Palais s’offre une nouvelle jeunesse. Couffon, en collaboration avec le chef Arsène Nesterenko, apporte un vent de fraîcheur tout en conservant l’authenticité et la renommée de cette institution parisienne.
Un renouveau respectueux des origines
Dès la reprise en 2023, d’importants travaux ont été réalisés pour moderniser les cuisines et rénover certaines parties de l’établissement. Le décor, quant à lui, reste fidèle à l’âme originelle du lieu avec ses ardoises naturelles au sol et ses murs en pierre brute, créant une atmosphère à la fois chaleureuse et authentique. « Nous voulions garder cette authenticité tout en apportant une touche de modernité », explique Pierre-Jean Couffon.
Ce renouveau s’accompagne d’un retour aux fondamentaux de la « Cuisine de Bistrot », avec une carte mettant en avant des produits frais et de saison. Le chef Arsène Nesterenko, ancien du Bristol, s’est vu confier les rênes de la cuisine, et il excelle dans l’art de sublimer les produits du terroir en respectant leur goût et leur intégrité. Ses créations sont de véritables compositions bistronomiques, exécutées avec une rigueur gastronomique.
Une carte de saison, de l’assiette au verre
En salle, l’accueil est orchestré par Bruno Delvaille, directeur de salle attentionné, dont le service reflète une convivialité et une proximité rares. Il est épaulé par Ferdinand Mesnier, le sommelier passionné, véritable gardien de la cave impressionnante. Pour Mesnier, la relation directe avec les vignerons est primordiale : « Nous travaillons autant que possible en direct avec les producteurs, pour offrir à nos clients des vins qui reflètent leur terroir et la passion de ceux qui les créent ».
Cette philosophie de proximité avec les producteurs s’étend à la cuisine. La carte, structurée selon les saisons, évolue tout au long de l’année. L’automne met en vedette les premières Saint-Jacques, les gibiers et les légumes de saison.
« Nous avons lancé la carte d’automne récemment avec des plats comme les Saint-Jacques, qui viennent directement de Dieppe », raconte le directeur de salle.
Cette attention à la fraîcheur et à la saisonnalité se retrouve également dans le menu du jour, qui change quotidiennement, offrant trois entrées, trois plats et trois desserts.
Une expérience bistronomique lors de ma visite
Lors de ma venue, j’ai eu l’occasion de découvrir le menu du jour, véritable vitrine du savoir-faire de l’équipe en cuisine. En entrée, le velouté de légumes était un véritable réconfort, accompagné d’œufs mimosa savoureux. Le plat du jour, un poulet fermier rôti servi avec du riz et un jus parfaitement équilibré, mettait en valeur la simplicité et la qualité des produits.
En dessert, la mousse au chocolat était onctueuse et riche, tandis que la tartelette aux figues offrait un délicieux mariage entre la douceur des figues et la légèreté de la pâte croustillante.
En parallèle, j’ai également dégusté l’une des spécialités de la maison : les croquettes de poisson, croustillantes à l’extérieur et fondantes à l’intérieur, accompagnées d’une sauce délicate qui relevait parfaitement les saveurs de la mer.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
13 Rue des Lavandières Sainte-Opportune
75001 Paris